Histoire de la Suisse
L'ancienne Confédération Suisse (1291-1515)
On dit que l'ancienne Confédération Suisse est née le 1er
août 1291. Ça commençait tout petit avec trois vallées
en Suisse centrale, qui avait resté hors de l'intéret des ducs et des
rois pour longtemps. Pour être serieux, il faut bien séparer les
faits de l'histoire de l'ancienne conféderation suisse
des légendes populaires.
La route du St. Gotthard
![La route du St. Gothard:
Teufelsbrücke [pont du diable]
par-dessus la gorge de Schöllenen](img/pont-diable.jpg)
Du 11eme au
13eme siècle, beaucoup de villes (entre eux Berne, la capitale fédérale, Lucerne, Fribourg)
ont été fondées. Les artisans spécialisés dans la production d'articles de qualité supérieure et le
commerce sont devenus plus importants et avec cela aussi les routes traversant les Alpes.
En même temps, les gens de la partie supérieure du canton du Valais ont développé des moyens pour
suspendre des tuyaux d'eau en bois et des passerelles dans les rochers escarpés.
Les gens du Valais ont cherché des habitats additionels dans les parties supérieurs des cantons Uri
et Grisons vers 1200. Ainsi le canyon de Schöllenen (Uri), qui avait bloqué le passage de la
vallée d'Uri au col du St. Gotthard, a été surmonté par la nouvelle technologie et
une nouvelle route de commerce s'est développée rapidement.
La libération: le pacte fédéral et le Grütli
La nouvelle route a rendu intéressantes les régions de la Suisse centrale loin des centres pour les
rois allemandes ainsi que pour les comtes de Habsbourg (Argovie), qui essayaient au temps de fortifier
leur pouvoir dynastique. Le roi allemand Friedrich II. a exempté Uri (1231) et Schwyz (1240) des pouvoirs
des comtes et les a soumis sous juridiction directe du roi comme une récompense pour l'aide
dans plusieurs expéditions de guerre en Italie. Quand le roi Rudolf de Habsbourg, le premier empereur
allemand de cette maison, est mort en 1291, les gens de Uri, Schwyz et Unterwalden ont craint que les
comtes de Habsbourg pouvaient essayer de regagner plus d'influence dans leurs territoires. Donc ils
ont juré d'aider les uns les autres contre n'importe qui tenterait de les soumettre. Pendant que le
pacte fédéral
(Bundesbrief) de 1291 est un fait de l'histoire, qu'on peut aller voir au
Musée des chartes fédérales à Schwyz, le Serment au Grütli
est une légende (tout de même bien composée, a cause de la nature secrète du commencement de l'histoire
de l'ancienne confédération suisse).
Ceci est l'arrière-plan de la légende de
Guillaume Tell,
le héros national suisse. On a aucune évidence par document ni concernant une personne nommé
Guillaume Tell ni d'un attentat contre un bailli en Suisse centrale avant la chronique blanche
écrite en 1470 à Sarnen (Obwalden) et d'une ballade qu'on date après les guerres contre le duc Charles
de Bourgogne (1476/77). Pendant que
Jean-François Bergier est incliné a croire, que la
légende est basée au moins partiellement sur des evènement historiques, d'autres comme
Denis de Rougemont
refutent l'historicité de la légende complètement. Mais sans doute la légende elle-même est devenue
un fait historique qui a beaucoup influencé l'histoire de la Suisse entre 1500 et
1945.
Les batailles de Morgarten, Sempach et Näfels
Les comtes de Habsbourg ont essayé d'atteindre leurs buts par la force militaire
mais ont été battus à plusieurs reprises (Morgarten 1315, Sempach 1386, Näfels 1388) et devaient quitter
finalement leur château natal en Suisse, pendant qu'ils étaient assez robustes en même temps de
gagner un nouveau siège en Autriche et d'établir plus tard une dynastie sur le trône allemand / autrichien
(jusqu'à 1918).
La confédération des 8 anciens cantons
Lucerne est entré dans la confédération en 1332, Zürich en 1351, Glaris
et Zoug en 1352, Berne en 1353. Appenzell a obtenu une alliance comme membre
associé en 1411, la ville de St. Gall en 1412 (tous les deux contre la dominance du monastère de
St. Gall dans la région). Uri, Unterwalden et Lucerne faisait une alliance avec l'évêque de Sion (VS)
et les habitants du Valais alémannique en 1403. Quand les seigneurs de Raron (VS), qui avait droit de
citoyen dans la ville der Berne, tentaient à élargir ses pouvoirs sur le Valais en 1414, les paysans du
Valais se défendaient - et on avait des problèmes avec les alliances incohérentes.
La conquête de l'Argovie
Le Duc Friedrich IV. de Habsbourg supportait l'antipape au concile de Constance. Pour cela le roi
allemand Sigismund a encouragé les confédérés à conquérir ses territoires en Argovie en 1415.
La même année, la ville de Lucerne est devenue ville libre.
La guerre de Zürich
Quand le dernier Comte de Toggenburg est mort en 1436, Schwyz, Glarus et Zürich
se sont disputer au sujet du héritage. En 1440 cela a amené à la guerre de Zürich. Schwyz et Glarus
pouvaient s'élargir en 1446.
La conquête de la Thurgovie
En 1460 les confédérés tirait profit de l'excommunication du duc Sigismund de Habsbourg par le pape
Pius II. pour la conquête de la Thurgovie et de la région der Sargans. Zürich a acheté la ville de
Winterthur.
Les guerres contre le duc Charles de Bourgogne
Berne et le roi français poussait la confédération à la guerre contre le duc Charles de Bourgogne
qui était allié au duc de Habsbourg et à la comtesse de Savoye. Charles a été vaincu en trois batailles
(Grandson 1476, Morat 1476, Nancy 1477, où le duc Charles de Bourgogne
a été tué). Après la bataille de Morat, le Bernois se sont emparés d'une partie du territoire Vaudois,
En 1478 la confédération et le duc Maximilian de Habsbourg ont signé un traité
de paix, on a cedé la Bourgogne à Habsbourg contre 150'000 florins pour ne pas laisser Berne devenir
trop fort.
La confédération des 13 anciens cantons
Admission de Fribourg et Soleure
En 1477 les confédérés étaient assez en désaccord sur le futur de la confédération: Les communes
rurales Uri, Schwyz, Unterwalden, Zoug et Glarus se sont alliés à l'éveque de Constance, les villes
de Berne, Lucerne et Zürich aux villes de Fribourg et de Soleure. L'admission de Fribourg et
de Soleure à la confédération devenait une épreuve à outrance pour la confédération: Les
communes rurales craignaient une dominance des villes et ne voulaient pas élargir l'ancienne confédération
suisse. Seulement en 1481 une proposition de Niklaus de Flüe, un paysan, commandant des
troupes, politicien et juge respecté à Obwalden, qui s'avait retiré comme érémite, libérait le chemin
à l'admission de Fribourg et Soleure. Le traité s'appelle "Stanser Verkommnis.
Des négotiations avec la ville de Constance (Allemagne) était terminé sans résultat parce Zürich
craignait la concurrence. On faisait aussi une association avec une des trois confédérations aux
Grisons, mais sans Berne.
La guerre avec le Suabes
La guerre avec les Suabes de 1499 n'avait pas de cause dans les relations entre les Suisses et les
Suabes, mais encore une fois c'était le roi allemand Maximilian I. de Habsbourg qui voulait attacher plus
fort les parties assez autonome au royaume allemande. Les Suisses ont vaincu le roi dans plusieurs
batailles. Les ville de Bâle (1501) et de Schaffhouse (1501) ont été admis à l'ancienne
confédération suisse par consequence. En 1513 on a admit Appenzell comme membre
dernier pour longtemps: la confédération des 13 cantons.
Les guerres de Milan et troupes mercenaires
La Suisse centrale s'orientait vers le sud. En 1403 Uri avait acheté la Leventina (vallée supérieure du
Tessin), en 1410 et 1417 on avait conquis quelques autres vallées et en 1419 acheté Bellinzona, mais
en 1422 Milan avait conquis Bellinzona. Les guerres de Bourgogne avait propagé la gloire des soldats
suisses. Les rois français et les ducs italiens recrutaient des troupes mercenaires en Suisse centrale.
En 1512 les Suisses conquièrent Milan et Pavia et en 1513 on gagnait dans la bataille de Novarra.
L'ancienne confédération suisse était au sommet de sa puissance.
Marignano: Le fin de la politique de grande puissance
Mais alors le roi français venait avec des troupes en supériorité numérique en Italie. Les confédérés
étaient encore une fois en désaccord et sans règles de décision. Les troupes de Berne, Fribourg et
Soleure se retiraient, les troupes de la Suisse centrale cherchaient la bataille.
La défaite de Marignano en 1515 marque le fin de l'expansion suisse.
Marignano signifie pour la Suisse ce que signifie Waterloo pour Napoléon.
Littérature et liens concernant l'histoire de l'acienne confédération suisse:
- Jean-François Bergier: Guillaume Tell.
Paris: Librairie Arthème Fayard, 1988
Ce livre donne un très bon aperçu de l'histoire de la Suisse de
l'âge des romains jusqu'à la naissance de l'ancienne confédération suisse.
- www.swisscastles.ch: 500 chateaux en Suisse, fotos et histoire.
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